Le testament de Porthos (version Bloy) par Christian Jannone
À Pierrefonds, tout était en deuil. Les cours étaient désertes, les écuries fermées, les parterres négligés, courant vers l’ensauvagement, vers l’anarchie. Dans les bassins s’arrêtaient d’eux-mêmes les jets d’eau, naguère épanouis, bruyants et brillants. Le château se ruinait ; le maître n’était plus. La désolation s’appesantissait sur les aîtres. Les corps de bâtiment suaient le bissêtre et un lierre tenace s’insinuait en les moindres fissures. Que tout s’effondrât d’un seul coup n’était plus qu’une question de semaines.