Sixième séquence : Les Hommes de Cuc
Crochetrain, dans son parcours vers la lumière dorée de la gloire, plaça son énorme stylo dans sa
bouche.
― Et se mit en devoir de l’encrer.
L’Écholapsus :
De l’ancrer. Créant, ce faisant, une très intéressante mise en abyme.
Psychœ frappa de tout le poids de sa tête à la porte d’entrée. Toc.
Toc.
― Qui est-ce ? cria Crochetrain.
― Ouvre, c’est moi, Psychœ !
Ce fut comme un éclair dans le tout petit cerveau de Crochetrain, le temps n'était ni perdu ni retrouvé, le
temps était écorné ; il eut envie d’acheter un bon sachet de frites avec de la mayonnaise et des boulettes en sauce, et de remplacer Psychœ par Psychæ.
― Ouvre, c’est moi, ta petite Psychæ ! écrivit-il.
L’Écholapsus :
Il faut bien reconnaître que nous avons eu, nous-mêmes, cette
tentation à maintes reprises.
Pouvait-il en croire ses grandes oreilles ?
Serait-ce possible qu’un tel bonheur lui échoit ?
Non, c’était impossible !
― Crochetrain, ouvre, j’ai vu la lumière aveuglante, je sais que tu es dans ta petite cellule
KH-10.
Complètement impossible !
D’ailleurs il resta assis à son buvard, à travailler à la surcharge d'une toute nouvelle stratégie de
Tépapoly.
― Fouchtra ! Crochetrain, pour la dernière fois, ouvre cette
porte !
Soudain Crochetrain fut pris d’un brusque désir de
divorce.
― J’avoue ne rien
comprendre à cette histoire, ricana Psychœ.
Le soir tombait, Crochetrain bourrait sa très grosse pipe, en récapitulant la
manœuvre 326 de son attaque. Il avait rendez-vous à 22 heures avec Psychæ, sur cette plage étrange à Combes-la-Buse.
Mais il se sentait si fatigué qu’il fit semblant d’avoir oublié cette connotation péjorative.
L’Écholapsus :
Bien, en admettant ses
qualités, Psychœ se porte un peu à notre hauteur.
Nous aussi, nous comprenons bien cette histoire.
Et ensemble, notre activité de devineurs lui donnera probablement une explication logique.
À bon chien, bon rien, disait Boris Vian.
Psychœ lui poussa le coude.
― Je te dérange dans tes maudits plans, Crochetrain ?
― Pas du tout. Où as-tu pris toutes ces belles couleurs ?
― Sur la plage de Combes-la-Buse, j’y ai passé quelques tours la sirène passée.
La pluie tombait comme le soir. Crochetrain tournait le dos à la fenêtre, il fouillait dans ses
vampires…
― Tonnerre, qui diable a rangé mes
notes ?
Son regard, lourd de menaces, se tourna et se posa sur
Psychœ.
Elle lisait. Assurément, elle n’avait rien
entendu.
― Mille
sabots ! Psychœ, est-ce toi qui as touché à mes vampires ?
― Tu veux
rire, Crochetrain, dit-elle sans lever les yeux, tu crois que je touche à tes brebis en ton absence ?
L’Écholapsus :
Et non pas « Mille
sabords » ! Bien qu’on appréciera tout de même le clin d’œil.
― Enfin, je les avais mis dans ce classeur, or il est entièrement vide à l’exception de cette petite
carte où l’on peut lire ceci.
et fort importante
se trouvait dans ce classeur
― À ton avis, qui aurait intérêt à te voler des vampires ?
― Sapristu (sic) ! Je parie que c’est
Crevert !
― Mais enfin, comment diable, et surtout pourquoi diable t’aurait-il
dérobé cela ? Il aurait pu tout aussi bien te les demander, non ?
―
Décidément, ma bonne Psychœ, on n’est vraiment pas très tendre avec ton rôle dans cette nouvelle. Tu n’as donc pas compris ? Vite, téléphone au père Fétiche pour lui dire que je serai en renard de dix ans sur l’arrangement prévu pour la signification. Je file chez le père Fétiche.
L’Écholapsus :
Boum, revoilà la mère
Fétiche à présent.
En fait,
regardez, tous ces personnages semblent être les éléments d’un divertimento et jouer chacun à leur tour.
Psychœ (à part) :
― Hé hé, eh bien s’il savait qu’en ce moment, le tout gros père Fétiche est en jugulaire secrète avec les
hommes de Cuc dans la cave, je me demande ce qu’il penserait de mon rôle, cet abruti ?
L’Écholapsus :
Et voilà, je vous l’avais bien dit : on en revient aux hommes de Cul et, à mon avis, ce n’est pas fini ! Ils étaient frisés comme des démons.
― À propos, dit subitement Crochetrain, n’est-ce pas le tour de la jugulaire chez ce bon vieux père
Fétiche aujourd’hui ?
― Si.
― Alors apprête-toi, nous allons être en renard. Où as-tu fourré les
cagoules ?
― En dessous du classeur, cet enjambement te permettra de les
retrouver plus facilement.
Crochetrain et Psychœ enfilèrent le long couloir
souterrain qui menait à la cave. Le rituel avait déjà commencé et les chœurs chantaient à pleins poumons :
« Avec les hommes de Cuc, on vit toujours et on ne
s’ennuie jamais ! »
L’Écholapsus :
On rit
toujours ! Belle devise, en
vérité. Mais est-ce vraiment le cas ?
Je
n’ai pas l’impression que la compagnie des hommes de Cuc soit si distrayante que ça.
Ils feraient plutôt un peu penser à des chanteurs d'orphéon.
Les hommes de Cuc, autrefois détenteurs d'une luxuriante toison bouclée, avaient aujourd'hui la boule à
zéro.
Après s’être frayé malaisément un passage à travers la densité de la foule des hommes de Cuc,
Crochetrain prit la parole :
― Amis de Cuc, où est ce nabot velu qui n’hésite pas à
s’appeler Crevert ?
― Que lui voulez-vous ? dit l’un des
hommes.
― Que tout le monde enlève immédiatement son bouchon ! hurla Crochetrain.
L’Écholapsus :
Sa bouche… Une
bien belle scène.
Et une belle démonstration
d'autorité chez Crochetrain.
Et pourtant,
même s’il semble que l’allusion aux contraceptifs soit évidente, il y a quelque chose qui nous laisse sur notre faim.
Un peu comme si… mais non, il est encore trop tôt.
― Vous savez bien que c’est complètement impossible, voire absurde. Relisez plutôt les paragraphes
précédents, ils ne vous apprendront strictement rien sur les rites pratiqués par les hommes de Cuc, mais au moins, nous pourrons continuer.
― Un seul homme possède ce genre de tournure d’esprit… Vous êtes Crevert !
Georgie de Saint-Maur
Qui sont les hommes de Cuc ? Faut-il remplacer Psychœ par Psychæ pour que tout s’éclaire ? Quels secrets nous cache encore l’Écholapsus ? Une chose très intéressante et fort importante se trouvait-elle vraiment dans ce classeur ?
Écho n°66, par Georgie de Saint-Maur :
Dans le livre
Le Père fétiche, c’est moi de Gustave Laubert, on découvre avec plaisir que toute l’histoire est décalquée de
l’Odyssée.
Ulysse (qui veut dire le renard), revient à Ithaque et voit son chemin contrarié
par les dieux.
Encagoulés, les hommes de Cuc s’avancent sur le devant de la scène. Laubert
les voit comme un chœur antique psalmodiant la geste.
« Que tout le monde enlève sa
cagoule ! » Ce satané Père fétiche, ferait-il allusion au ku-kux-klan ? Un monde où l’on brûlerait les mots noirs ?
Psychœ serait alors la femme blanche par excellence…
Écho n°67, par Philippe Sarr :
Vraie nécessité Franck de rappeler que le principe du jeu repose sur l'identité des personnages : « qui étaient-ils ? que
faisaient-ils ?... » (Vous faites allusion, Georgie, à Madame Bovary, et à cette fameuse phrase de Flaubert, la Bovary, c'est moi !). Une hypothèse, alors, parmi d'autres : on a déjà
compris, sauf rebondissement, que le Tépapoly était un jeu (d'énigmes) qui se déroulait sous nos yeux, (et se tient tous les 20 ans) : mais, 20 ans c'est long ! Qui s'en souviendrait sans
l'intervention à la fois assidue et rigoureuse de scribes à la plume acérée veillant à ce que la mémoire ne se perde, que le temps ne s'écorne ?... On nous dit, dés le début, qu'il s'agit
d'enregistrements (datant de quand ? à quelle fréquence = tous les vingt ans ?...) devant faire l'objet de « montage » mais facilement « démontables » ? Un jeu d'écriture ?
Une composition perverse se consumant (n'oublions pas la présence de photos calcinées dans l'une des cellules de l'Oedipe Hotel), à mesure qu'elle s'élabore ? Une composition
« maligne » à laquelle se livreraient, tour à tour, Crevert et Crochetrain, tous deux en quête (indice écholapsulaire, le vin, ambroisie ?) d'immortalité (Psychae et Psychoe ?)... Ou
bien, autre proposition tout à fait plausible, ne seraient-ils que les faire-valoir pathétiques d'un Père Fétiche redoutablement féroce et cruel ? Sphinx à tête de renard (le masque s'effrite ?)
qui se nourrirait de la bêtise humaine, de notre incapacité à résoudre et décrypter ses (fines) renardises... auteur d'un jeu pervers consistant (via l'Echolapsus, cette « langue » qui
fourche comme on enfourcherait le 1er âne qu passe) à nous confondre (résoudre ses énigmes signifierait sa fin !)... Le Père Fétiche serait donc l'idée, le personnage principal, le
« métronome » à partir duquel le texte se construit, se déconstruit (le long d'un axe temporel étonnamment instable, réversible = présence des deux annotations grecques inversées!)...
Les hommes de Cuc, moutons de Panurge ? L'Echolapsus, sorte de Joker, donc, de base mobile se baladant à l'intérieur du récit (et donc de cases en cases) pour empêcher, juguler, ralentir... notre
réflexion! De Charybde en Scylla... Partition à la Sisyphe puisqu'étant à la fois écho du sens et son tombeau... ?
Écho n°68, par Georgie de
Saint-Maur :
Cher Philippe,
Pardonnez-moi ce petit temps de réflexion, mais vos commentaires sont vraiment hors du commun. Il faut que vous en
félicite.
Franck nous ramène aux personnages et sur leur identité. Qui
sont-ils ?
Ils fonctionnent selon le principe logique A est A. (Crevert est
Crevert).
Mais aussi selon A n’est pas B. (Crevert n’est pas
Crochetrain).
Et puis surtout A ne peut en aucun cas être C. (Crevert n’est pas le père
fétiche ? (en aucun cas))
C’est peu et c’est beaucoup pour un sphinx à tête de renard.
La formule est belle.
Superbe coup pour le scribe et sa plume. Les personnages écrivent. Ce
sont des écrivains. Le jeu se déroule tous les vingt ans, mais l’anti-texte écorne le temps. Il le remonte ou il le descend comme votre merveilleux escalier pawlowien.
Il s’agit
d’enregistrements, or ces derniers ne constituent pas une preuve lors des procès. Et il s’agit d’un « procès ». Emma a fauté. Elle doit mourir à la fin du roman.
Et pourtant l’ambroisie est encore un de vos coups redoutables.
Oui, tous les personnages sont en quête d’immortalité, pas seulement le personnage du père fétiche, mais
le Père Fétiche en tant que texte.
L’écholapsus discute seul, dans un temps différent. Il éventre le texte et ne peut être que
marge/citation ou travesti. Il ralentit et fait diversion.
Un jeu pervers ? Pas tant que ça. Un jeu…
L’autre proposition
est tellement séduisante qu’il me faut vous en remercier.
Un père fétiche qui se nourrirait
de notre incapacité à résoudre ses énigmes ? Qui se nourrirait aussi de ses faire-valoir tel le baiser du dieu Baal (Baal-kiss) ?
Vous êtes un homme étonnamment doué pour ce qui est de résoudre des énigmes, le père fétiche va donc mourir de
votre main.
Mais attention, Le Mythe de Sisyphe est un essai rédigé par Albert Camus. Il fait partie du cycle
de l’absurde.
L’absurde sinistre de cette histoire de cadavres. De vieux
fantômes qui viendront nous hanter… Le fantôme du père Œdipien qui voudrait nous crever les yeux !
Qui nous obligera à choisir entre Charybde et Scylla.
(Si vous souhaitez poursuivre cet entretien, veuillez reformuler un commentaire)
Écho n°69, par Jennifer
:
J'ai fouillé 72,73,74 mais je n'ai encore rien trouvé.
Pourtant ce truc est paru quelque part.
Dans les fous littéraires
ou un truc comme ça...
Ou bien chez Yellow Now.
Je vais fouiller 75.
Écho n°70, par Serge Hamels :
Tout brûle ! Le texte brûle ! L'incendie avance au rythme de nos lectures. Les personnages s'enfuient devant le feu. On peut voir les
flammes se refléter dans leurs yeux !
Écho n°71, par Georgie de
Saint-Maur :
Cher Serge,
Bravo pour votre commentaire. Il rejoint celui de Philippe Sarr : « le texte se
consume ».
Et nous voici revenus au dieu Baal qui engloutit ses victimes dans le feu
intérieur de son horrible corps. Les personnages fuient. Oui, c’est sans doute pour cela que l’histoire se hâte. Et c’est vrai qu’on dirait que les protagonistes ne disposent pas trop de temps.
L’image du feu est une belle image dont je vous remercie, car elle reflète bien le monstre Scylla de mon histoire. L’anti-texte nous oppose son illisibilité. Qui pourrait le résumer ?
Votre explication, dans sa simplicité, est affolante et reproduit bien la panique qui règne à
bord !
(Si vous désirez poursuivre cet entretien, veuillez reformuler un
commentaire)
Écho n°72, par Philippe Sarr :
Cher Georgie,
Proposition de résumé (et fin du procès ?)
:
Le Père Fétiche ? Récit surréaliste de Georgie de Saint Maur mettant en scène des personnages (des écrivains)
s'affrontant autour d'un jeu, le Tépapoly, qui se déroule tous les vingt ans, et dont les règles (s'agit-il de jouer avec les mots, de les « vider » de leur substance?) ont été fixées
par un certain Père Fétiche. Le récit se veut « antitexte ». Sa structure binaire renvoie à Charybde et à Scylla (se faire l'écho du sens, être son tombeau), navigue entre rêve et
réalité, entraîne le lecteur dans de multiples directions en s'appuyant sur l'arbitraire du langage. Au final, les lecteurs n'ont d'autres choix que de se laisser happer par le récit, comparable
en ce sens au dieu Baal, un peu aussi à la manière d'Alice basculant dans l'anti-monde, de l'autre côté du miroir (là où le temps ne « compte » plus?). La composition, fonctionnant
comme un ensemble de « pièces » juxtaposées, est émaillée de nombreuses références (on pourrait même avancer qu'elles constituent sa matière principale), emprunte à des époques
différentes, aussi bien à la mythologie grecque qu'à la littérature ou la peinture modernes et contemporaines. Rien d'étonnant alors à ce que planent sur ce récit ô combien tentaculaire les
ombres amphigouriques de Breton et Soupault (corollairement celles de Jacques Vaché !), auteur des « Champs magnétiques », donc, Duchamp, Magritte, Vian, Caroll, bien entendu, sans
oublier Blavier, Jarry (comment ne pas voir dans le Père Fétiche une sorte de réplique du Roi Ubu ?...), et donc Homère (Charybde et Scylla...).
Les personnages (Crevert, Crochetrain, le Père Fétiche) sont des « empêcheurs de tourner en rond » qui sèment de faux indices,
faisant que le récit a parfois des allures de chasse à courre ! Plus énigmatique, en revanche, la présence des deux seules et uniques femmes : Psychae, et Psychoe... Construites sur le modèle des
deux sœurs d'« Alice au pays des merveilles » ? Les deux faces d'une même entité ? Au lecteur de décider...
Écho n°73, par Serge Hamels :
Damned ! Ce type est le diable.
Écho n°74, par Georgie de
Saint-Maur :
Cher Philippe,
Un homme peut-il dire à un autre qu’il le trouve intelligent sans avoir l’air de lui cirer les
pompes ?
Je prends le risque. Vous êtes très intelligent.
Vous êtes le seul, jusqu’à présent ; à avoir reformulé un commentaire pour la même séquence. Et quel
commentaire !
Votre résumé est impeccable. Magique. Presque sans
faille.
Quasiment tous les éléments sont là. Ils sont contenus dans votre énumération lapidaire. Je vous en félicite vivement !
Il reste cependant deux détails :
- Le renard est blessé, son pelage est en sang. L’aigle a enfoncé ses griffes (sa plume ?), très profondément
dans le mou du nonsense. Le renard se réfugie dans sa tanière et
riposte au résumé : « Oui, mais pourquoi ? ». Ce n’est pas de votre faute. Il vous manque un petit élément qui va arriver dans les prochains
épisodes.
- Le résumé nous apporte une collection de faits, mais demeure, lui aussi, pour
ainsi dire aussi inintelligible que l’anti-texte. En fait, il présuppose une connaissance du manuscrit. Une lecture préalable à celle du résumé.
Sans quoi, ce dernier demeure obscur et ses arcanes ne s’ouvrent pas.
Faire l’expérience avec quelqu’un qui ne connaît pas Le Père Fétiche, proposez-lui votre résumé et vous verrez. Le sens ne s’ouvrira pas pour lui.
Il n’empêche que votre travail est réellement d’un très haut niveau, et que je ne saurais jamais assez vous
remercier de l’avoir réalisé.
Vos commentaires sont très appréciés par beaucoup de gens
(écrivant ou n’écrivant pas de commentaire).
Je vois déjà que vous avez
bluffé Serge Hamels. Mais Franck aussi est sous le charme. Vous apportez à ce récit une dimension
fantastiquement carrollienne
qui me ravit.
C’est pourquoi, face à votre perspicacité et à votre intelligence, je n’aurai qu’un mot, un seul : Bravo et
merci !
Écho n°75, par Dominique :
Cher Georgie,
Etais-je alors dans l'erreur ?
Je pensais avoir sous les yeux une nouvelle humoristique, drôle et déjantée me faisant penser à ce cher Woody
Allen.
Pourriez-vous m'éclairer ?
A
vous lire.
Écho n°76, par Georgie de
Saint-Maur :
Chère Dominique,
Vous n’étiez nullement « dans l’erreur » et vos commentaires ont toujours été, jusqu’à présent, très
pertinents. Je me permets de vous en féliciter.
Le Père
Fétiche est bien une nouvelle (moins de 100 pages), déjantée et
absurde.
Il est vrai que Dieu, Shakespeare et moi m’ont un peu inspiré. Je porte une grande admiration à l’humour de Woody Allen. Je vous remercie de l’avoir
subodoré dans les répliques de Crochetrain et de Crevert.
Il se trouve que ce texte soulève
bien des interrogations (comme vous le constaterez vous-même, en lisant les commentaires des autres). Ne vous laissez pas impressionner par les ressorts proprement machiavéliques du
Père, et lisez tranquillement ce texte drôle et amusant. Il doit être léger et pétillant comme une coupe de champagne.
Laissez-vous aller. Ne pensez plus à rien qu’à lire… Laissez-vous aller… Ne pensez plus à rien…
(Si vous désirez poursuivre cet entretien, veuillez reformuler un commentaire)