Satanachias suivi de Howard Phillips Lovecraft bloc d'éternité de Christophe Lartas
Recueil fantastique, 270 pages
ISBN : 979-10-90106-34-5
Format 20 x 13 cm, couverture sur papier vergé, papier bouffant ivoire.
Un homme traverse le monde pour rencontrer Celui qui a créé la vie ; frappée de surpopulation, la planète voit la Nature se soulever contre le genre humain ; un aventurier atteint la Tour noire qui recèle en son sein l’ultime Secret ; et un individu asocial tente désespérément de fuir l’immonde cité de Megalopolis… L’humour le plus féroce, la folie la plus noire convergent à travers les quatre nouvelles de Satanachias, portées par une écriture aussi radicale qu’acerbe, d’une furieuse alacrité.
Poésie macabre et raffinée, cyclique comme un mantra, Howard Phillips Lovecraft bloc d’éternité est un hommage très personnel au créateur du Mythe de Cthulhu. Les Grands Anciens comme les Dieux Extérieurs sont ici convoqués, alors que l’innommable se cache dans les fragments oubliés du Necronomicon écrit par le poète fou Abdul al-Hazred…
Réunis en un même volume, ces deux textes à la beauté vénéneuse permettent de pleinement apprécier le style riche et sans concession de leur auteur.
Format papier - 16 euros |
« Satanachias est un recueil de textes surprenants, sombres, poétiques, parfois nihilistes : des nouvelles philosophiques, écologistes, si bien écrites qu'elles vous remueront physiquement. » (Nathalie Z., SciFi Universe) « Avec des situations globales et déplorables [...], Lartas grossit le trait de ce qui peut clocher dans notre civilisation. Corruption des élites, abêtissement par les médias, destruction systématique des ressources de la planète, maladies incontrôlables, misérables existences dans des HLM, tout participe à la perte de l’élan vital de l’individu, lequel n’est même plus en mesure de protester. » (Quand Le Tigre Lit) |
« Ce sont des textes sombres, dont il faut accepter le caractère hyperbolique […], qui trahissent un regard conforme à l’admiration que Christophe Lartas a pour Lovecraft, et rejoignent aussi le monde très fantastique d’Edgar Allan Poe. » (Nikola Delescluse, L’Arrache-Cœur 573) |
« Avec Christophe Lartas, vous n’avez aucune chance de vous en sortir, vous assumez pleinement votre destin de « jouet », la Nature seule, en son temps, reprendra ses droits. […] L’auteur se permet même de nous offrir, en une vision sublime, quelques fragments du terrible Necronomicon. » (Hérésie) |
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« Christophe Lartas, avec ce morceau de bravoure littéraire décadent, signe un ouvrage ayant l’effet d’un tremblement de terre que le lecteur n’est pas prêt d’oublier... » (Le Journal des Lettres) « De l’univers lartasien nous en dirons ceci : le futur de l’humanité s’efface au profit d’un présent démesuré dans lequel le passé n’a que très peu de place. Outre l’absence d’avenir, le présent lartasien n’a pas de mémoire. Ils sont tous deux piqués, sucés, colonisés, croqués, dévorés par les insectes, vermines, reptiles, grands fauves. […] Le monde dépeint ici relève du diagnostic : le mur vers lequel nous allons si nous ne reprenons pas les rênes politiques des mains de ces salauds qui sortent de l’ENA. » (Kulturopat) « Le ton et la vision sombre de l’humanité font écho aux écrits de J. G. Ballard […]. On pense aussi à l’acidité des écrits de Chuck Palaniuk, l’auteur de FIGHT CLUB, mais surtout on y retrouve la folie exubérante et dérangeante de William S. Burroughs avec sa vision très sombre de la dégénérescence de l’humanité dans les cités modernes. » (Sueurs Froides) |