Tuer le temps de Nimzowitsch


Roman noir contemporain, 642 pages
ISBN : 979-10-90106-03-1

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Par ennui ou par jeu, Marie, une mère de famille sans histoire, tue des gens au hasard, en signant ses actes par des premières pages de roman. Quand ses erreurs la rattrapent, elle décide d’écrire le mode d’emploi de ses crimes, en égrenant froidement des années de meurtres impunis. Au-delà de ses réflexions nihilistes et de sa perte de contact avec la réalité, le texte perdure et devient des années plus tard la source d’inspiration d’une jeune femme perdue dans ses souvenirs et d’une étrange organisation…

Dans ce roman sombre et halluciné, l
e lecteur entre dans l’esprit de Marie, professeur de Français misanthrope dont on suit l'épopée sanglante. Mère divorcée de trois enfants, elle comble son ennui en tuant au hasard, sans mobile, sans remords, laissant à chaque fois derrière elle la première page d’un roman. Elle entreprend d’écrire sur des cahiers de brouillon un « Guide de survie à l’usage des assassins, des violeurs d’enfants et des pilleurs de tombes », faisant partager au lecteur son expérience de meurtrière à l’incipit au-dessus de tout soupçon.

La succession de courts chapitres à la première et à la troisième personne nous entraîne dans les pensées et le quotidien de Marie ; la seconde partie du roman décrit le parcours de ses cahiers, mode d’emploi du meurtre gratuit, et leur influence sur les lecteurs les plus improbables. Le récit présente enfin une galerie de personnages truculents reliés de manière étonnante, prisonniers d’une ville qui se décompose et absorbe tout autour d’elle, jusqu’au voyageur final…

 

  ExtraitAuteur
 

Format numérique – 5 euros

Type de fichier

« Tuer le temps [est] un véritable bijou d’inventivité narrative et psychotique qui narre les crimes de Marie, mère de famille et professeur de français, un personnage qui ferait pâlir Sade ! » (Les gens qui écrivent)
 

« Tuer le temps de Nimzowitsch est un polar très réussi, macabre et violent à souhait qui nous fait revisiter le genre dédié aux tueurs en série. Les amateurs apprécieront ! » (Bibliotheca)

« L’auteur […] a du style, on reste subjugué par tant d'imagination ! Des propos qui flirtent avec la poésie ou même la philosophie. Beaucoup de passages caustiques et qui, après tout, font sourire. » (Des Livres et des Heures)

« Le style est une bonne surprise, il est personnel et travaillé, avec un vocabulaire riche et une syntaxe irréprochable, sans être pour autant rébarbatif. Le personnage de Marie est cinglant, amusant même. » (Livrogne)

« Parfois, j’aime être bousculée dans mes lectures. J’aime ce qui peut être subversif et risque de me faire faire des cauchemars. J’aime découvrir la part sombre (très sombre) des hommes ou des femmes. Et avec ce roman, j’ai été servie. » (Tulisquoi)

« De carnage en carnage, Marie voudrait donner à son quotidien une parcelle de magie des tableaux surréalistes qu’elle hallucine  à chacune de ses crises d’ennui. » (Rature en prose)