Précis de bile noire suivi de Saturne de Christophe Lartas


Récits fantastiques, 160 pages
ISBN : 979-10-90106-13-0

Couverture précis de bile noire

Julien Vénom. Jean Vormme. Charles Uriel. Grégoire Unnrel. Le premier rêve d’invoquer les Grands Anciens ; le deuxième veut communiquer avec l’Univers ; le troisième verse dans la magie noire ; et le dernier envisage le néant. Quatre personnages en quête d’Absolu, rongés par les germes de la folie, perdus dans un monde voué au chaos. Sous forme de courts tableaux oniriques et poétiques, parfois sarcastiques ou violents, « Précis de bile noire » narre l’errance de ces âmes torturées, saints martyrisés par leur propre chair, et nous livre leurs anti-Évangiles flamboyants, où la putrescence côtoie le sublime.
Récit fantastique, drame féroce, épopée sanglante, festin cannibale : « Saturne » est tout cela à la fois. Proposé dans une édition revue et corrigée, cet hommage halluciné aux « Chants de Maldoror », qui renvoie l’humanité à sa fragilité originelle, proie d’un invulnérable démon — héraut de la Nature souveraine —, ravive avec délectation le cosmicisme cher à Lovecraft. C’est également la critique acerbe de sociétés à l’agonie, où l’inversion des valeurs fait loi, vitriolées par la plume de l’auteur puis taillées en pièces par son funeste héros.
Réunis en un concentré de noirceur, ces deux textes dressent un portrait sans concession de l’être humain, entité dérisoire écrasée par la perspective du néant, à la merci de forces qui le dépassent. 

 

 

Format papier - 13 euros
 
Format numérique - 5 euros




« Christophe Lartas réussit avec ce livre au style très maîtrisé à se rapprocher de ses maîtres, Lautréamont et Lovecraft en tête. Le lecteur est transporté dans un univers parallèle qui, par bien des points, ressemble à nos mondes intérieurs. »
(Le Pandémonium Littéraire)

« Le recueil de Christophe Lartas est un exercice de style où il rend hommage à quelques-unes de ses influences littéraires. On y retrouve les préoccupations sociétales de Kafka, l’onirisme de Lovecraft et la poésie de Lautréamont. Des trois il en retient le pessimisme pour composer deux récits d’une rare noirceur. » (La bibliothèque de Philémont)
 
« L'écriture de Christophe Lartas est totalement anti-commerciale. Il faut réellement faire un effort pour lire sa prose hallucinée et délirante ; un effort récompensé par la qualité écrasante de l'œuvre. » (Sueurs Froides)
 
« [Précis de bile noire réunit] quatre anti-Évangiles, noirs, sombres, définitifs et absolus. […] [Saturne est] un très beau texte, extrêmement travaillé, d’une langue très riche, parfois obscure, qui se repaît de mots savants, rares, inattendus. »
(Nikola Delescluse, L’Arrache-Cœur 503)
 
« Christophe Lartas n’a pas choisi la facilité. Précis de bile noire est un concentré de noirceur et d’ombre, une attaque en règle de notre modernité, une compilation d’invectives féroces contre la société actuelle. » (Le Salon littéraire)

« Précis de bile noire suivi de Saturne est un recueil sombre, mais de grande qualité stylistique. Même si tout ne m'a pas forcément charmée, c'est un recueil qui fera son effet auprès de certains lecteurs ! » (Les Chroniques de l’Imaginaire)