Les Marchands de cacao
À cette période où les plus basses grossièretés furent de mise, succédèrent d’autres plaisanteries directement calquées sur l’esprit des Cambronniens, mais un peu plus raffinées.
Parmi leurs adeptes, on peut citer les Marchands de cacao, qui tiraient leur nom de cette habitude à remplacer systématiquement le prosaïque « merde » par le subtil « cacao ».
On obtenait des répliques telles que :
― Comment ça va ? Cacao bras.
― Pas mal et toi ? Cacao doigt.
Comme on le voit, la puérilité de ce procédé restait tristement au stade anal.
Georgie de Saint-Maur