Suva par François Cosmos
« Vingt-quatre novembre mille neuf cent quatre-vingt-dix. Ce n’est que très récemment que j’ai pris véritablement conscience d’une évidence monstrueuse, formidable, réconfortante ― que j’avais laissée parfois m’effleurer, mais sans jamais (oser ?) la retenir : moi que taraude probablement sans répit la pensée à la mort inéluctable de mes parents et à son lot de souffrance difficilement imaginable et de pesantes formalités administratives et sociales, je peux fort bien après tout avoir la chance de partir avant eux. »