Le plafond blanc par Marc Laumonier
« Celui-là, c’est le malade, il est couché sur le dos et observe en ce moment le plafond blanc très propre de sa chambre d’hôpital, il préfèrerait être chez lui avec tous les objets qu’il aime tant, dans sa chambre et ses livres, sa musique ; mais non, il est là, à l’hôpital, avec du blanc comme unique horizon, pour le moment il ne peut se retourner, la chimiothérapie intraveineuse l’a épuisé, il se sent un peu perdu, comme en boîte, comme un minéral, en tout cas plus maître de son destin, quelqu’un d’autre l’aurait choisi. »