La forêt par Pascal Delamarre
« J’ouvre les yeux, comme si je revenais à la vie, ce qui, en un sens, est un peu vrai. Je sens la terre molle et fraîche contre mon visage, une odeur de sous-bois, pourriture des feuilles tombées ici depuis des années. Une vie minuscule et laborieuse y grouille ; des vers de terre, des fournis, des araignées. Des insectes volants aussi. »