This is the end my friend
La nuit tombe sur le pavillon Esquirol.
Dans le couloir, j’entends les chariots qu’on pousse et leur kit de survie. Je repense à ce cher Da Silva : « Cultiver la mélancolie et relire encore et toujours les romances sans paroles. »
Allongé sur mon lit, je mets un point final à ce journal. Tout y est. Je me souviens de tout. Le monde entier est enfermé dans le rêve de la machine Oneiros.
Je baptise ce jour, premier jour de la résistance. Je baptise les amis de l’Être Rêveur, avant-garde de l’humanité libre. Ensemble, avec eux, nous reprendrons le contrôle de notre réalité.
Et ce jour-là, enfin, nous aurons le dernier mot.
Édouard.k.Dive