Le mystère des poissons-lunes

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J’ai clos le dossier Jimmy Jones et j’ai repris mon boulot de veilleur de nuit.

À l’International Spy Foundation, j’ai retrouvé les hommes en complet gris, à qui en échange d’une carte d’accréditation je confie des clés dont ils ne se serviront pas.
Être à nouveau inutile me redonne un peu de légèreté. J’échange parfois quelques mots avec le patron sur de nouveaux gadgets que la boîte s’est offerts.

Hier, il m’a demandé mon avis sur les avantages comparés de divers algorithmes de cryptages.
« Cela restera entre nous, a-t-il tenu à préciser, je fais entièrement confiance à O’Flaherty pour choisir le meilleur système. »

Je pense à Jimmy Jones-Ghidetti et à son bref séjour parmi les compagnons d’Oneiros. Il jouait parfois les barmans au Gulliver. Je le voyais souvent traîner, sa bouteille de Gentleman Jack à la main.

La fondation semble être un décor créé pour donner le change comme jadis la brasserie d’André Legoff.
L’ancien barman du Soho avait-il lui aussi ce sentiment d’être un passager clandestin ?


Édouard.k.Dive

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