Le bar d'acajou par Marianne Desroziers

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« Il y a la route, je regarde toujours si je vois passer quelqu’un. Personne. Cette route est interminable. Interminable et déserte. Y a-t-il des routes qui ne mènent nulle part ? J’ai chaud, faim, soif. Plus de pays, de frontières. L’univers en trois couleurs : ocre, bleu, anthracite ― terre, ciel, route. Depuis quand ? Une heure ? Deux jours ? Un mois ? J’ai oublié. J’ai presque tout oublié. »

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