Cinquième séquence : Les conférences
La foule était si dense, les exhortations fusaient de toutes parts. Devant le public, la scène était
encore vide… Ils étaient en retard !
De temps à autre, toutes les lumières
aveuglantes commençaient à clignoter très rapidement, tandis qu’un par un s’allumaient des centaines de tubes au néon.
La clameur devint franchement un ouragan lorsque Crevert
entra.
Terriblement imposant et majestueux, presque effrayant ! Il était vêtu
avec ingéniosité d’une immense toge pourpre…
Juste à sa fuite venait le père
Fétiche (1), encapuchonné dans une bure de moine paillard, qui poussait devant lui son piano à roulettes…
Il avait été choisi entre tous afin de scander musicalement le discours vériste que Crevert était chargé de hurler.
L’Écholapsus :
Le discours affairiste. Voici une précision bien utile. Il
s’agit donc d’une sorte de conférence.
Et c’est à l’aide de tels détails que le rébus du Tépapoly, qui est sans cesse proposé à notre entendement, pourra très certainement se résoudre.
Évidemment, il faut un peu d'astuce et de déduction.
Le public fixait avidement les deux personnages… Bigre ! Quand Crochetrain allait-il se dérider à imploser ? Il était assis au
dernier rang, son petit bloc-notes sur les genoux… Il notait fébrilement tout ce qui se passait. Le père Fétiche paierait grassement pour tous ces renseignements.
Crevert s’empara du micro, et chacun devina qu’il allait dire quelque
chose.
― Chers amis…, commença-t-il.
Une noix cria dans la foule :
― Un instant !
Crevert, l’œil fauvette, cherchait à situer l’importun. Le cri fumigène provenait du dernier
rang.
― Qu’y a-t-il ? claironna-t-il dans le micro.
La foule était si nombreuse, que certains spectateurs avaient déjà envahi
l’avant-scène ; Crevert commença à tourner sur lui-même, dans un mouvement derviche si rapide que le déglacement d’air les en fit choir.
― Qu’y a-t-il ? répéta-t-il, tout en tournoyant.
Le père Fétiche ponctua sa question d’un accord judicieux.
Pendant tout ce temps, Crochetrain, pas plus bête qu’un autre, avait changé de
glace, et avait réussi à atteindre le balcon de la cellule KR-12. De là, il lança une poignée de pièces du Tépapoly au milieu de la
scène.
L’Écholapsus :
Voilà autre chose : ces gélules dégoûtantes
!
Que signifient-elles pour vous ?
Pensez-vous qu’il s’agisse incontestablement de drogue ? De médicaments ?
Eh bien non, à mon avis, il ne peut s’agir que d’ordonnées et d’abscisses qui nous indiquent un
emplacement.
Et cet emplacement, c'est celui
des pièces et/ou celui des joueurs.
― Du calme ! hurla Crevert, en tentant de juguler la panique qui s’emparait de la foule.
Les spectateurs marquaient leur répréhension par des cris et des trépignements forcenés.
― Cela devient de plus en plus stupide ! hurlaient-ils.
Les chaises se mirent à pleuvoir en direction du balcon. Mais déjà, Crochetrain
avait disparu. À peine cet épisode terminé que le père Fétiche et Crevert avaient quitté les planches, applaudis comme des raisins pour ces
nombreux éclaircissements.
L’Écholapsus :
Il s’agit certainement de découvrir une chose cachée, « applaudis comme des raisins », que pourrait-on en tirer comme indice ? Le raisin donne du
vin.
Or il est beaucoup question de vin dans
le texte. Selon moi, nous pouvons partir dans cette direction. Il est bon de noter, en sus, que la police des fous en était arrivée aux mêmes conclusions.
Crochetrain se rappelait très bien cette maudite conférence
intempestive.
Vivement applaudi, il était sorti du Palais des Congrès, en annonçant
sa ferme intention de participer au championnat de Tépapoly, qui se déroulerait cette année encore à Combes-la-Buse. Elle porterait sur un thème assez complexe, à savoir : une étude
véritablement approfondie des méchants dossiers retrouvés dans la deuxième étable et notamment du mythique document Les Confabulations de
Psycho.
Peu de temps après, Crochetrain savait que le début du
!
Il se rua sur la porte de la cellule KV-11…
― Psychœ, ouvre ! Le miroir est cassé !
― Le miroir ou le tiroir ? répliqua-t-elle.
― Le miroir !
― Cassé ou carré ? Oh, et puis de toute manière, où est le jour ? conclut-elle.
Il regarda sa montre, trop tard pour aller au cinéma…
Psychœ ouvrit enfin le passage et apparut devant lui.
― Donne-moi le jeu, dit-elle…, dit Psychœ avec raffinement.
― Le Colonel la plafonna dans une spirale ! ajouta Crochetrain.
L’Écholapsus :
Le « joug » ? Oui, ici encore, personne ne comprend.
Déjà le mot en lui-même n’est pas d’un usage journalier, mais, en sus, placé dans un tel contexte, il revêt un
aspect si singulier que de source sûre, il ne peut s’agir que d’un coup de Tépapoly (« joug » fait penser à « joue », ou encore à « jouer »).
Pourtant, plus tard, en dépit de tout cela, ils se retrouveraient et feraient des vilaines
plaisanteries salaces au tire-bouchon. Mais cela n’empêcherait pas Crochetrain d’avoir caché un micro enregistreur dans le vase à fleurs jaunes, et ainsi, en rentrant chez lui, exténué, il put
goûter la conversation suivante :
― Qu’est-ce que tu prends,
toi ?
― Moi, une bière. Et toi ?
― Moi aussi, une bière. Et vous, Crochetrain
?
― Je préfère pour ma part l’incinération.
L’Écholapsus :
Une pierre ? Regardons-y à deux fois, le fait que les personnages psalmodient des répliques qui semblent sortir tout
droit d’une pièce de théâtre pourrait nous mettre sur une piste.
Ces personnages sont, depuis le début, en train de disputer sous nos yeux une partie de
Tépapoly.
Ça, tout le monde l’avait compris,
bien entendu.
Or, un des éléments les plus
significatifs de leur stratégie est la « référence ».
À présent, que l’objet de cette référence nous soit pour ainsi dire confisqué ne doit pas nous baisser sans
réaction.
Il y aura sûrement dans le texte de
nombreuses opportunités permettant d’insérer ces répliques à l’endroit même où elles devraient se trouver.
Les bonnes notes.
Dorénavant, tandis que tous ses adversaires se tordaient de rire, Crochetrain en profita pour encrer rapidement
la note 18.
Note
18 :
Notre bref ami, Crevert, ne se souvenait plus du tout de son grand vœu, le tour précédant le
tournoi international de Tépapoly, qui se déroulait à Combes-la-Buse. |
Rétrospectivement, Crevert rassembla tout son courage et prit la plume.
Il
pressentait un trop grand moment d'inintérêt dans le domaine des anecdotes pour le baisser se perdre, et le fameux proverbe : Au pays des curieux,
les Pères Fétiche sont Gras, résonnait dans son petit crâne usé.
« Il manquait à Crevert, écrivit-il, une de ces qualités modernes, propres aux joueurs des années
contemporaines, je veux dire : le sérieux. »
L’Écholapsus :
Voici des Pères
Fétiche à présent ! Ne nous y trompons pas, la publication anthume est une erreur.
Crevert nous
confesse dans sa méthode qu’il fait surgir ΑΜΟΡΦΟ / ΟΜΟΡΦΑ comme des lapins hors d'un chapeau (melon ?).
En cela,
l’Écholapsus ne nous aidera guère, tout au contraire.
L’Écholapsus martèle le texte
à une cadence de métronome.
Et si la fréquence de ce dernier est pratiquement
incalculable, c’est sans aucune peine que, dans « Pâte à Physique », nous reconstituons celle, écornée, de pataphysiciens de tout poil : le Baron Mollet, le Docteur Sandomir,
Raymond Queneau, Boris Vian, Eugène Ionesco, Henri Salvador, et bien sûr André Blavier, tous légèrement égratignés.
Miraculeusement, il reposa sur la table sa pauvre main souple. Flûte,
vraiment !
Quel labyrinthe exaspérant que celui-ci, où il devait sans cesse
avouer ses torts.
« Crevert cependant, comme nous le constaterons à la lecture
de la note 1.8, manquait totalement, disons même absolument d’humour. »
L’Écholapsus
:
Assurément, l’introduction de la
proximité des deux numéros de notes qui nous sont proposés : 18 et 1.8, ne vise qu’à nous les faire
confondre.
Gardons-nous bien de nous baisser
abuser par cette manœuvre mesquine.
Facilement, les exégèses s'ajoutaient aux autres.
Et quand allait-il se dérider à nous exposer les maints passages explicatifs initialement prévus ?
L’Écholapsus :
Eh oui, que sont-ils devenus ces passages expectatifs ? Nous en sommes réduits aux supputations les plus diverses.
Solitaire, une chose à affûter, de toute façon, aurait dû être : auditionner cette croûte
magnétique, ce fameux dimanche, sous la pauvre lueur d’une chandelle.
Cette croûte
qui fit chavirer dans le cœur en question la noix articulée d’un présent d’aventures, pour celle, défraîchie, d’une bribe gigogne d’un
marteau de jeunesse.
Là, plus question de tergiverser. Tel un maelström, les explications allaient surgir.
Si toutefois elles étaient encore nécessaires.
L’Écholapsus :
Le scribe, bien sûr ! Je pense qu’il s’agit ici d’une clef, peut-être parmi les plus importantes qui nous seront
obligeamment fournies par le père Fétiche.
Nous l’utiliserons ensemble au moment venu, pour parvenir à agencer l’écheveau de ce texte.
Vous avez bien de la chance de trouver en moi un auxiliaire précieux qui pourra vous aider à élucider le mystère. Même si, comme tous les Écholapsus, je ne suis pas
infaillible.
Georgie de Saint-Maur
1 Ugug le nabot provient d’un autre
espace-temps. Un temps de vol et de rapine.
Que faut-il comprendre à cet épisode diablement complexe ? Quel sens donner à ces
conférences ? Où placer le père Fétiche sur l’axe des abscisses et celui des ordonnées ?
La clef est-elle à chercher dans Les Confabulations de
Psycho ?
Écho n°57, par Georgie de Saint-Maur :
Les grandes ombres d’André Breton, de René Crevel et de Michel Leiris, planent lourdement sur l’anti-texte,
qui doit beaucoup au surréalisme. Mais c’est la formidable silhouette de Duchamp qui se sculpte en figure de proue.
Duchamp ! L’homme de la chute d’eau et du gaz d’éclairage…
Elle domine un monde étrange où, au sommet d’une pyramide inca, les mots, devenus soudain moutons de Panurge,
sont sacrifiés au soleil du signifiant..
Dans des lapsus bucoliques, les personnages
tentent d’exister autrement que par hasard.
Dans son ouvrage contesté
Le Père Fantoche, Vincent Fruit nous démontre l’importance prise par le psychédélisme dans cet univers carrollien et tente
d’arracher le cœur ténébreux des joueurs de Tépapoly.
Actéon, chasseur/chassé, se
retourne soudain. Le hasard, encore lui rassemble les chasseurs sous sa houlette.
Le
Père Fétiche, gardien du temple de la survie, s’enfuit devant eux.
Et voilà qu’arrive la
reine de Saba.
Écho n°58, par S.C.S. :
Cher Georgie,
À tenter de vous suivre, j'en ai perdu
mes semelles. Mais, pieds nus, on sent mieux les volumes. À ce propos, votre fameux échiquier, ne serait-il pas en volume. Et ses cases-cellules dans l'espace ?
Écho n°59, par Georgie de
Saint-Maur :
Cher S.C.S,
Les pieds nus font les plus belles empreintes. Le jeu est en volume, félicitations. Maintenant, on pourrait dire de lui qu'il faut
augmenter le volume.
À force de parler à demi-mot, on ne se comprend qu'à moitié.
Tous vos commentaires sont bienveillants, alors que le jeu ne l'est pas vraiment. Il vise à une victoire, mais se disqualifie d'emblée en
nous dérobant son fonctionnement.
Merci pour vos interventions.
Écho n°60, par Serge Hamels :
Je ne sais trop quoi penser de cet épisode. Votre personnage tourne sur lui-même, comme une toupie ! Ou comme un disque sur un
électrophone. Cela me donne le tournis.
Vous n'avez pas vraiment réponse à tout.
Je me méfie à présent de tout. Des personnages, des situations, du sens de l'humour...
Écho n°61, par Georgie de
Saint-Maur :
Cher Serge,
Félicitations, ce personnage tourne comme un cinéaste.
Est-ce une raison pour ne plus lui faire confiance ?
Vous vous
méfiez peut-être à tort. Qui a dit que les personnages étaient normaux ?
Quant au sens de l'humour, je le sens bien
présent sans vos commentaires dont je vous remercie.
C'est vrai que vous aviez proposé Titania
et Bottom et que je n'ai pas embrayé. Précisez je vous prie.
Écho n°62, par Philippe Sarr :
Cher Georgie,
La Reine de Saba (allusion à
Duchamp et à sa passion pour les échecs, jeu – un jeu « sérieux » - où il doit nécessairement y avoir un vainqueur et un vaincu, les adversaires usant d’artifices, de leurres, de
fausses pistes, comme pour l’antitexte !) vient donc à notre secours ? Chouette ! Une suggestion, surréaliste (comme un jeu, d’entrée de jeu !) ?
« Voler » et tremper la (redoutable) plume de pygargue (acérée et d'une implacable cruauté), là où il faut, au cœur du Tépapoly! Dans le « mou » du non-sens (s’il devait
en être pourvu !). Non pas en réhabilitant la « strophe froide et sérieuse », mais en traquant les ombres (celles de ces « beaux » cadavres exquis aujourd’hui
disparu, joueurs par excellence !) qui planent sur l'antitexte, dans cet « escalier hors norme, escalier qui n'a « ni commencement ni fin », puisque allègrement
allant dans un sens, puis dans un autre, reprenant l'opposé, l'oblique... indéfiniment... se retournant et se détournant sans cesse, sens dessus dessous, non-sens, et sens interdit (fin des
contradictions) ! Maintenant, dites-vous, le Tépapoly serait « en volume » (et l’on se met désormais à « claironner », à ponctuer ses questions « d’accords
judicieux », à « jouer » du balcon ! ), de même que vous évoquez la présence d’un « piano à roulettes » ? Mon écholapsus personnel (principe du piège chinois,
retourner contre l’adversaire ses propres armes), ma botte secrète, au même titre que ma plume de pygargue, me souffle à l’oreille qu’en guise de « support de jeu », il pourrait
s’agir d’un « échiquier sonore », vivant, et donc, par voie de conférence, pourrait-on alors assimiler le Tépapoly, jeu dont les dimensions ne se comptent plus, tant elles sont
infinies, à un (réceptacle) « spectacle surréaliste», une « performance », une pièce « contrepétrante », un jeu sonore, « musical » (antitextuel par
définition), à la Caroll ! Le sens qui change de « sens », de direction, comme des vents contraires ?… Le Tépapoly, un jeu sonore et visuel « automatique » et
polyphonique, « fuyant », promu au rang de « principale activité humaine », libre, puisque prêtant à toutes les interprétations possibles, dont nous serions,
nous-mêmes, les « joueurs », les interprètes, les acteurs d’un jeu « bâti sur les cendres d’Ugu », d’un jeu « improductif » ?... (LA VIE
QUOI ?...)
Écho n°63, par Franck Joannic :
Et si la nature et le principe du Tépapoly étaient les véritables leurres du texte ? Depuis le début, Georgie insiste sur l'importance
de ce soi-disant jeu, mais cela ne fait que nous éloigner de ce qui constitue le cœur du texte : les personnages. Et beaucoup de questions restent en suspens à leur propos... Qui sont Crevert
et Crochetrain l'un pour l'autre (anciens amis, devenus ennemis jurés) ? Pourquoi le père Fétiche n'apparaît pas dans cet épisode ? Y a-t-il plusieurs pères Fétiche ? Que faut-il
comprendre au triptyque Psychae / Psychoe / Confabulations de Psycho ? Peut-on considérer l'Echolapsus comme un personnage à part entière ? Si Philippe a un avis là-dessus, qu'il
n'hésite pas à nous en faire part...
Écho n°64, par Georgie de
Saint-Maur :
Cher Philippe,
Pardonnez-moi ce temps de réflexion.
Vous semblez tellement connaître le manuscrit par cœur !
The arrival of the queen of Sheba
est un oratorio de Haendel.
De la musique, donc. Coup de maître de votre part !
La plume de pygargue signant le deuxième chant
de Maldoror
nous amène à la litanie.
Chant incantatoire ou chant funéraire, si les personnages sont des cadavres (exquis). Ce ne seraient, en
sorte, que des poupées de
son ?
L’anti-texte change de sens, comme Cuc, parfait palindrome, commute 1 et 0.
Il change aussi de perspective avec un balcon/promontoire qui surplombe Crevert.
Mais ce sont surtout les chaises qui « pleuvent en direction du balcon », qui nous font clairement
voir l’inversion du sens. Si on lance des chaises en l’air, il y beaucoup de chances qu’elles nous retombent dessus.
Un échiquier sonore/spectacle/performance où notre personnage tourne comme un magnétophone placé en
mode rewind? Cela voudrait-il dire qu’il remonte le temps ? Et dans ce cas, le temps de quoi ? Si Crevert
arrête de tourner, aura-t-il besoin d’une boussole ?
On nous propose une conférence, c'est-à-dire la meilleure façon de parler sans être interrompu. Et Crevert
est interrompu. Par une voix. Les personnages seraient donc des voix ? Des chants
magnétiques ?
Lewis Carroll est bien là et son humpty dumpty prétend que sa cravate est bien une ceinture. Ou l’inverse.
Le jeu Tépapoly ne veut peut-être pas récompenser la grossièreté, mais nous brûler la
politesse.
Seule activité humaine, dans ce monde défunt, nous voici arrivés, en fanfare,
au sommet de la pyramide de la vie. Il va nous falloir, à présent, pénétrer à l’intérieur.
Avec les hommes de Cuc, dans le prochain épisode.
Permettez-moi de vous congratuler le plus sincèrement du monde, pour vos extraordinaires commentaires qui sont
de fines analyses.
D’ailleurs je n’aurais qu’un mot, un seul : merci et
bravo !
Écho n°65, par Georgie de
Saint-Maur :
Cher Franck,
Crevert et Crochetrain sont les nouveaux Caïn et Abel.
Ennemis jurés, certes, alors qu’au départ, ils avaient composé (écrit)
ensemble.
Configuration manichéenne dans laquelle chacun veut poser des actes
rédempteurs.
Ils ont fait quelque chose, mais quoi ?
Le Père Fétiche (ou encore père fétiche), est le père préféré qui soumet les
personnages.
Psychae et Psychoe sont sœurs jumelles ! Elles sont assurément, elles
aussi, les filles du père. Un père métronome, qui scande leurs apparitions.
N’oublions
jamais l’Œdipe-hôtel et la merveilleuse idée de Philippe Sarr, qui nous propose un escalier qui monte ou descend
indifféremment.
Cela ne peut pas être suggéré sans automatiquement faire penser aux
écrits de Gaston de Pawlowski, et on ne peut parler de la fameuse vis sans fin sans évoquer le « mat », le « fou », la vingt-deuxième lame
du tarot.
Je vous félicite d’avoir recentré le débat sur les personnages ? Et je
vous remercie pour vos avis éclairés.