Du feu pour la pieuvre par Aléric de Gans
J’ai un pain de plastic, un beau pain de plastic. Je le soupèse et le fais sauter dans ma main. Il est lourd… J’y ai mis le prix... Plusieurs soirs j’ai écumé les environs de la porte de Clignancourt. J’ai failli me faire coincer dix fois avec mes questions louches : « Vous savez où je peux trouver des explosifs ? » La gueule des mecs !... Et puis au bout du compte quelqu’un m’a écouté.