Mon mal par Esther J. Hervy
Le paysage défilait à grande vitesse par la fenêtre. Le ciel sombre et larmoyant contribuait à l’ambiance terne de cette matinée. Mes compagnons de voyage ressemblaient à des pantins que l’on aurait posés sur les banquettes de cuir orange, salies et râpées par le temps. Il semblait y avoir autant de poussière sur leurs épaules que sur le sol du wagon.