La folle par Céline Mayeur
« À la sortie de l’école, j’abdiquais face aux relances des enfants : nous allions au parc. Je me garais donc dans l’allée caillouteuse, pas loin de l’école, des fermes et des pâturages voisins. Je pressentais que cette escapade me déplairait à cause d’une bise glaciale qui s’engouffrait sous ma jupe, d’une migraine naissante et d’une angoisse qui grandissait peu à peu. »