Pour toujours la nuit par Dominique Louyot
Aucune aube. Aucun crépuscule. Aucune étoile. Pas la moindre lumière. Et pas le moindre bruit, pas le moindre mouvement. Rien que la nuit. Rien pour en rompre la muraille uniforme, pour en mesurer l’étendue. Cette nuit, pourtant, n’est pas la mort, car je respire, je bouge, je me souviens, je pense, je rêve.